N’ayant pas réalisé au Caire le programme tracé par le staff technique qui est obligé de chambouler son plan d’action, les partenaires de Raho, qui craignent l’humidité, devront se montrer forts mentalement pour contenir la forte pression des Hillalis, qui bénéficieront, à l’occasion, des services de leurs internationaux éliminés de la CHAN 2009 par la Tanzanie. Habitués aux grands rendez-vous, les protégés du Brésilien, José Sontos, (recruté dernièrement), qui ont perdu dernièrement la finale du Soudan face à leur traditionnel rival, EI Merrikh, voudraient profiter de cette opportunité pour sauver la saison, bouclée sur une mauvaise note.
Afin de prendre un ascendant psychologique certain sur leurs adversaires, les locaux vont sans nul doute entamer, tambour battant, la partie et exercer sur leurs vis-à-vis un terrible pressing. Conscient de la difficulté de la mission, Aït Djoudi, qui a visionné la cassette du dernier match Merrikh-Hillal, dit en substance : « Notre adversaire qui a pris l’habitude de bien figurer dand les compétitions africaines ne sera pas facile à jouer. Pour déjouer ses plans, nous sommes dans l’obligation de jouer en mouvement, d’anticiper, d’afficher de la rigueur en défense et de nous donner à fond au niveau de l’entre-jeu. Une bonne gestion du round d’observation atténuera l’ardeur du Hillal.
Avec de la concentration et un peu d’application, le groupe qui doit livrer un match d’hommes, est en mesure de négocier, à son profit, une confrontation qui ne sera pas une partie de plaisir pour les deux équipes. » Cela dit, le coach ententiste, qui prônera vraisemblablement la prudence, présentera un onze à vocation défensive. A cet effet, le tenant du titre, qui sacrifiera un attaquant, optera pour le classique 4-5-1, qui se transformera de temps à autre en 4-4-2. Hormis Souguer qui n’est pas en possession de tous ses moyens, le reste des troupes est d’aplomb pour livrer une autre bataille à Oum Dourmane qui ne réussit pas aux visiteurs.
D’autre part, les tractations entre Serrar et les dirigeants de Khériptat, club qatari drivé par l’ex-coach de l’ESS, Bernard Simondi, lequel désire enrôler le duo Ziaya-Benchaïra, vont bon train, tout comme les contacts avec la formation d’Essad (Qatar) aux trousses de Hadj Aïssa. En attendant d’y voir plus clair à propos du mouvement des joueurs, les regards des milliers de fans d’El Kahla sont aujourd’hui braqués vers le Soudan où leur team joue gros.